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(Collection of citations already published) |
Les citations ci-dessous ne sont pas extraites de recueils ou dictionnaires
de citations mais recueillies par Le Grimaud au cours de ses lectures.
Au cours du temps, il est apparu que des thèmes revenaient assez
souvent dans le choix de Le Grimaud. À partir des points d'entrée
ci-dessous, en suivant les liens, retrouvez les citations qui traitent
d'un même thème.
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Tous les comédiens sont des menteurs, les plus mauvais font de la politique. |
Il faut que tout braves menteurs soient gens de bonne mémoire, pour se garder de méprendre. |
Un classique : un livre qu'on encense et qu'on ne lit pas(Classic: A book which people praise and don't read.) Mark Twain, in Following the Equator - A Journey Around the World [63] |
Un classique - quelque chose que tout le monde veut avoir lu, et que personne ne veut lire.( a classic - something that everybody wants to have read and nobody wants to read.) |
Il est du véritable amour comme de l'apparition des esprits tout le monde en parle mais peu de gens en ont vus. |
Mais un homme qui a fait une fois un bond dans le Paradis, comment pourrait-il s'accomoder ensuite de la vie de tout le monde ? Ce qui est le bonheur des autres m'a paru dérision. Et lorsque, sincèrement, délibérément, j'ai décidé un jour de faire comme les autres, ce jour-là j'ai amassé du remords pour longtemps |
Qui a le plus de plaisir et de bien dans l'amour ? L'homme ou la femme ? Avisez que si l'oreille vous démange et la grattiez de votre petit doigt qui le plus de plaisir ? Eh bien ? N'est-ce pas l'oreille ? |
L'incantation : c'est quand on veut que
quelque chose arrive. |
Un peu d'amour, c'est comme un peu de bon vin... Trop de l'un ou trop de l'autre rendent un homme malade. |
L'écriture est toujours un combat contre sa propre médiocrité. Le Cochon noir de Roger Planchon, |
Lorsqu'une question soulève des opinions violemment contradictoires, on peut assurer qu'elle appartient au domaine de la croyance et non à celui de la connaissance. |
Si toujours la nature embellit
la beauté, |
et la part la plus importante l'emporte toujours sur la meilleure. |
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.. dans la langue de la poésie, où chaque mot est soigneusement pesé, rien n'est jamais ordinaire ni normal. Pas une pierre, et pas un nuage au-dessus. Pas un jour, et pas une nuit après. Et, par dessus tout, pas une quelconque existence en ce monde. |
Je ne peux pas, je ne peux pas dormir. |
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Le poète se souvient de l'avenir. |
Si voulez savoir ce qu'un poète a dit, vous n'êtes pas poète, vous êtes un maniaque. |
On ne peint bien que son propre cur, en l'attribuant à un autre et la meilleure partie du génie se compose de souvenirs. |
J'ai besoinde la médiation d'autrui pour être ce que je suis. |
La nature a horreur du vide, même dans l'esprit. Aujourd'hui, le vide douloureux de l'ennui est rempli et perpétuellement renouvelé par le cinéma et la radio, par la télévision et les suites de dessins humoristiques agrémentés de légendes. |
Les mots tracent une partition de silence et de virgules. C'est une succession d'images tremblées, un accent un geste en passant. Paul Klee enseignait qu'écrire et dessiner sont une même chose. |
le temps est assez long pour quiconque en profite, qui travaille et qui pense en étend la limite. |
Il est bon d'expérimenter tous les sentiments humains sans les vivre vraiment : c'est creuser un peu plus profond à l'intérieur de soi. |
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ni pourquoi elle est belle. |
mais de ce qu'il endure. |
La vie n'est que le rêve d'une ombre. |
Ce dont la France a besoin, c'est d'une révolution anti-cartésienne pour faire revivre les rêves et l'imagination. |
Une uvre d'homme n'est rien d'autre que ce long cheminement pour retrouver, par les détours de l'art, les deux ou trois images simples et grandes sur lesquelles le cur, une première fois s'est ouvert. |
Orbes des mots, murmurante mémoire |
Qui, avec la vision de sa nullité, tenterait d'être efficace et de s'ériger en sauveur. |
La nature a horreur du vide, même dans l'esprit. Aujourd'hui, le vide douloureux de l'ennui est rempli et perpétuellement renouvelé par le cinéma et la radio, par la télévision et les suites de dessins humoristiques agrémentés de légendes. |
Je t'aimerai toute ma vie jusqu'à demain. |
Aimer, c'est donner ce qu'on n'a pas. |
Si, chaque fois que des chagrins nous assaillent, nous avions la possibilité de nous en délivrer par des pleurs, les maladies vaguent et la poésie disparaîtraient. |
Décrire, c'est détruire ; suggérer, c'est créer. |
Le pouvoir de l'intelligence à projeter sur eux [les mots] un lustre, à les polir et à les rendre éclatants ; ce pouvoir érigé en système, s'appelle culture, -- feu d'artifice sur un arrière plan de néant. |
La poésie, il faut l'écrire de telle façon qu'un poème jeté dans la fenêtre bise la vitre. |
à travers les volets clos des maisons encore habitées on entendait le son métallique de l'universelle télévision par quoi s'effaçaient le passé et le souvenir du souvenir. |
L'origine de la poésie se perd dans l'insondable abîme des âges car l'homme naît poète, les enfants en témoignent. |
toutes les uvres d'art possèdent une richesse et une profondeur qui vont bien au-delà de ce que peut tirer d'eux l'examen le plus complet. |
Il est absurde de se donner des règles absolues sur ce qu'il faut lire et ce qu'il ne faut pas lire. Plus de la moitié de la culture moderne repose sur ce qu'il ne faut pas lire. |
Il n'y a pas d'un côté les bons, de l'autre les mauvais. Tous les hommes sont complexes. Le rôle - le devoir - de l'écrivain est d'analyser la multiplicité de l'âme humaine |
La dictature, c'est «ferme ta gueule» et la démocratie «c'est cause toujours». |
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De silencieuse infinité claire ! |
L'étude du beau est un duel où l'artiste crie de frayeur avant d'être vaincu. |
Si l'on recherche la signification originelle de la poésie, aujourd'hui dissimulée sous les mille oripeaux de la société, on constate qu'elle est le véritable souffle de l'homme, la source de toute connaissance et cette connaissance elle-même sous son aspect le plus immaculé. En elle se condense toute la vie spirituelle de l'humanité depuis qu'elle a commencé de prendre conscience de sa nature ; en elle palpite maintenant ses plus hautes créations et, terre à jamais féconde, elle garde perpétuellement en réserve les cristaux incolores et les moissons de demain. |
Il n'existe qu'une certitude définitive sur la nature humaine, elle est changeante |
Il n'existe rien de constant, sinon le changement. |
Pas un Moi qui n'écume aux barreaux de sa cage Et n'épluche ses jours en filaments d'ennui. |
Si j'écris ce que je ressens, c'est parce qu'ainsi je diminue la fièvre de ressentir. Ce que je confesse n'a pas d'intérêt, car rien n'a d'intérêt. Je fais des paysages de ce que j'éprouve. |
Le fantastique : «une fête poétique de l'imagination.» |
Croire au temps, c'est donner sens au présent. |
On travaille pour produire, mais surtout pour donner un sens au temps. |
Une uvre de musique absolument pure, une composition de Bach, par exemple, qui n'emprunte rien aux sentiments mais qui construit un sentiment sans modèle et dont toute la beauté consiste dans l'édification d'un ordre intensif séparé, est une acquisition inestimable, une immense valeur tirée du néant. |
Le vase donne une forme au vide et la musique au silence. |
Il n'y a que l'artiste dont le mensonge ne soit pas total, car il n'invente que soi. |
Je trouve d'abord, je cherche ensuite. |
Un rêve ce n'est pas une espérance ; on s'en contente On le trouve même plutôt doux quand on le croit impossible parce qu'on n'a pas alors l'inquiétude de le vivre un jour. |
Aranei-Orbis - Art des mots - Arts visuels - Art de vivre - Anjou-Touraine-Poitou Antick
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