2000-06-28

Aranei-Orbis
Ariel Koskas

Poèmes

 


Poème I

Vers un cœur meurtri
Vers vous, vers toi j'écris
Je suggère votre pensée
Et je pense vos idées

Ne laissez pas partir
Un horizon, un avenir
Un nuage, un sourire
La vie que le coeur attire

Aucun de nous ne souffrira
Du feu, de la lame et du poids
De la haine maîtrisée et candide
Sous le joug du désert aride

L'oubli est le temps renouvelé
Il scinde, il casse, il a divisé
Un homme, un peuple, un monde
Une terre sèche mais ronde

Plus que nous heureux dans l'air
Plus que vous au bonheur senti
Je les crois arrivés sur terre
Pour chanter le rythme de la vie

Par ton bras, par ta force
Arracher de la terre la semence
Un monde, un être, une chance
Le thorax, les poumons, le torse

Différents mais égaux pour tous
Léger dans l'âme, reculÇ de moi
J'aime à en mourir en toi
L'écume, l'eau et la mousse

Partir pour l'au-delà 
C'est toi partout que je vois
Je reste là figé et transi
Pour que le vers s'arrête

La musique, la croche et lui
Ne vont partir pour le voyage
Que de là ou d'ici je ne rage
Mais que j'aime et dont je vis

Et l'archer du violon basculera
Dans l'âtre, dans l'être et l'oubli Car
D… au dessus de tous vit
Et l'homme à son œil obéira

Image d'un monde sans réserve
Jette le feu sur l'huile brûlante
Enflamme cette terre
D'ou le Mal jaillira et se repentira

Et dans le peuple qu'est le notre
Je vous regarde tel l'apôtre
Je remarque la vie de l'esprit
Ils ne voient que la pluie

Le flux de lumière
Que jette sur terre
Une onde divine
Pour tout infime

Sans le mal du cœur
Sans la souffrance des mains
Sans peur ni leurre
Je ne veux vivre qu'un matin
 

© Ariel Koskas

Poéme 2


Il faut construire le pont
celui de la réconciliation,
il faut rebâtir le mur
celui de la démesure
afin qu'ils nous protègent
de nos rêves.

Garder à l'esprit
l'envie de vivre
afin de sourire
sur la rive.

La coque du bateau
se remplit d'espoir,
elle gonfle d'orgueil
et se moque de la mer.

Heureux celui qui se cramponne,
il tient à la corde plus qu'à lui-même.
Le lien est plus fort que l'être.
Il le crée.

La méprise du regard
nous égard.
 
 

Aux heures retrouvées
Aux larmes versées
Aux cœurs alarmés
Par  le vide noyé

Il reste le futur souvenir
D'un passé, d'un présent, d'un avenir
Le souffle qui crée l'émotion
Émerge l'enivrante évasion

Et rien ne se perd
Sauf en pleine mer
Sauf face à l'amère
Vie des êtres austères.

Le Bien couvre le miel
De son écorce éternelle
Le Bien recouvre les cœurs
Et efface les peurs.

© Ariel Koskas

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